Partout, pourtant, une once d’espoir

AU VERT MAIS PAS AU DIABLE VAUVERT

La publication du 6ª Palmarès des villes et villages où il faut bon vivre auquel je ne suis pas étranger nous révèle des constantes : la très large préférence des Français pour les villes moyennes et  le déclin continu des grandes. Paris et Marseille ne sont pas même dans le Top 100. C’est un mouvement qui s’est accéléré avec la crise de covid quand de bien nombreuses personnes sont allées chercher la qualité de vie dans des villages et des petites villes, mais habilement à proximité d’une grande agglomération: de quoi trouver le bonheur dans le pré et, en même temps, vivre non loin des grands services et des grands équipements. Ce qui entraîne la renaissance de beaucoup de villages, justement parce qu’ils offrent ces deux ou trois attentes prioritaires des Français sur la qualité de vie, la sécurité et la santé. Il se dessine une seconde carte que l’actualité nous rappelle violemment, c’est la partie des zones épargnées par les cataclysmes, les séismes et les inondations. À partir des données de l’Insee. on voit bien que le centre de la France, la région parisienne et en grande partie le sud méditerranéen sont privilégiés par rapport au nord où des départements entiers comme l’Aisne sont aux prises avec les inondations. Je veux rappeler à tous ceux et celles qui nous lisent qu’ils retrouveront le classement de toutes les communes de métropole en allant sur le site de https://villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/

UNE FEMME D’ESPERANCE

Gisèle Pélicot vient d’être désignée par le magazine hebdomadaire américain Time parmi les femmes de l’année. On se souvient qu’elle a été la victime de l’une des affaires de viol les plus monstrueuses, presque inimaginable. Elle aurait pu devenir une star du désespoir, elle l’est de l’espérance. Pour que son exemple serve aux autres.

J’AI EU DEUX LIVRES ENTRE LES MAINS

Le premier est celui d’André Comte-Sponville, notre philosophe, L’opportunité de vivre aux PUF. Pour lui, le bonheur n’est pas dans l’avoir ni dans l’être, mais dans le faire. Il est dans l’action et la relation. A ses yeux tout le monde en rêve, c’est un idéal de l’imagination, une récompense qui vient à ceux et celles qui ne l’ont pas cherchée. Sur ce point, je ne suis pas sûr d’être parfaitement d’accord avec lui. Je pense qu’il y a en tout cas une réelle aptitude à mobiliser nos énergies positives et donc à profiter de tous ces bons moments qui font une somme de petits bonheurs.

Lesquels pourraient bien s’apparenter au fond à une forme de bonheur tout court.

Le second livre est celui de Michel Hazanavicius, Carnets d’Ukraine, chez Allary éditions. Un homme tout à fait étonnant, un passeur d’histoires, un cinéaste français extraordinairement éclectique qui a réalisé aussi bien OSS117 que The Artist (tous deux avec un Jean Dujardin lui aussi éclectique), ce film magnifique oscarisé. Toutes ces rencontres en Ukraine, dit-il, lui ont redonné foi en l’humanité. C’est un formidable message d’espoir au moment où l’Amérique et la Russie ont peut-être envie de se réconcilier sur le dos de l’Ukraine et de l’Europe.

Source : Ecoréseau Business


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